Le serpent d'airain. Nb 21.6-9 (commentaires de la Bible de Genève)
6 Et l’Éternel envoya sur le peuple des serpents brûlants* qui mordaient le peuple ; tellement qu’il en mourut un grand nombre de ceux d’Israël.
7 Alors le peuple vint vers Moïse, et dit : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel, et contre toi, fais requête à l’Éternel, et qu’il retire de dessus nous les serpents. Et Moïse fit requête pour le peuple.
Notes :
v. 6
brûlants (Jean Diodati) : c'est à dire dont la morsure causait tout à l'instant de mortelles, et douloureuses inflammations par tout le corps. Voir Dt 8.15.
serpents brûlants (Samuel Desmarets) : enflammés ou ignées. Et ils étaient ainsi nommés, parce que leur morsure causait aussitôt une inflammation mortelle, et une ardeur intolérable accompagnée d’une soif très violente ; et c’est à cause de cette grande altération, que ces mêmes serpents sont appelés dipsades en la langue grecque .
v. 8
Fais-toi (Jean Diodati) : le serpent figurait Christ, envoyé au monde en forme semblable à la chair de péché Rm 8.3. Le fût (perche) était une image de la croix, fut élevé, et le regard du serpent représentait la foi au Sauveur Jn 3.14,15.
sera guéri (Samuel Desmarets) : Ce qu’étant guéri, il demeurera en vie. Et ce serpent d’airain figurait Jésus-Christ, qui en forme de chair de péché, quoi que sans péché Rm 8.3 a été élevé sur la croix, afin que quiconque le regarde de l’œil de la foi, soit guéri des morsures venimeuses de l’ancien serpent, du péché, et de la mort, et ainsi ne périsse point, mais ait la vie éternelle Jn 3.14,15.
Bible de Genève. Ed. 1644, 1669 et 1707.