Abba, Père. Mr 14.36 (commentaires de la Bible de Genève)
Marc 14
36 Et il (Jésus) disait ; Abba, Père, toutes choses te sont possibles, transporte cette coupe arrière de moi, toutefois non point ce que je veux, mais ce que tu veux.
Notes :
Abba (Jean Diodati) : c’était une parole syriaque d’amadouement des petits enfants envers leurs pères, laquelle depuis fut employée à toutes affectueuses, et tendres prières envers Dieu même. Voir Rm 8.15, Ga 4.6.
Abba (Samuel Desmarets) : Ce mot, abba, est syriaque et signifie père. Mot que l’évangéliste ajoute non seulement pour explication, mais aussi pour représenter par cette répétition la ferveur de Jésus-Christ en cette sienne oraison. Voir Rm 8.15, Ga 4.6.
Abba (David Martin) : Ce mot, qui dans la langue syriaque signifie père, comme il est expliqué ici tout d’une suite (Rm 8.15, Ga 4.6), et était chez les Juifs un nom de distinction pour les enfants qui étaient nés Juifs, et d’une condition libre. C’est pourquoi il n’était pas permis à un enfant né d’une femme esclave ou d’une prosélyte de la Porte, et d’un homme Juif, d’appeler son père abba ; parce que la condition des enfants dépendant parmi ce peuple de celle des mères, ils n’étaient réputés Juifs de naissance que lorsqu’ils étaient nés d’une mère juive, ou tout au moins, d’une prosélyte de l’Alliance (Mt 1.5), et ils n’étaient pas non plus d’une condition libre, si leur mère était une esclave (Ga 4.24). Mais quoi que Jésus-Christ eût pris, en venant au monde, la forme d’un esclave (Ph 2.6), cependant, comme il était toujours le propre fils de Dieu, et qu’il n’avait rien perdu de sa dignité naturelle, il a conservé jusqu’au moment où il sentait le plus vivement la colère de Dieu, le privilège de fils, et à cause de cela il lui a crié, Abba.
Bible de Genève. Ed. 1644, 1669 et 1707.
36 Et il (Jésus) disait ; Abba, Père, toutes choses te sont possibles, transporte cette coupe arrière de moi, toutefois non point ce que je veux, mais ce que tu veux.
Bible de Desmarets 1669
Notes :
Abba (Jean Diodati) : c’était une parole syriaque d’amadouement des petits enfants envers leurs pères, laquelle depuis fut employée à toutes affectueuses, et tendres prières envers Dieu même. Voir Rm 8.15, Ga 4.6.
Abba (Samuel Desmarets) : Ce mot, abba, est syriaque et signifie père. Mot que l’évangéliste ajoute non seulement pour explication, mais aussi pour représenter par cette répétition la ferveur de Jésus-Christ en cette sienne oraison. Voir Rm 8.15, Ga 4.6.
Abba (David Martin) : Ce mot, qui dans la langue syriaque signifie père, comme il est expliqué ici tout d’une suite (Rm 8.15, Ga 4.6), et était chez les Juifs un nom de distinction pour les enfants qui étaient nés Juifs, et d’une condition libre. C’est pourquoi il n’était pas permis à un enfant né d’une femme esclave ou d’une prosélyte de la Porte, et d’un homme Juif, d’appeler son père abba ; parce que la condition des enfants dépendant parmi ce peuple de celle des mères, ils n’étaient réputés Juifs de naissance que lorsqu’ils étaient nés d’une mère juive, ou tout au moins, d’une prosélyte de l’Alliance (Mt 1.5), et ils n’étaient pas non plus d’une condition libre, si leur mère était une esclave (Ga 4.24). Mais quoi que Jésus-Christ eût pris, en venant au monde, la forme d’un esclave (Ph 2.6), cependant, comme il était toujours le propre fils de Dieu, et qu’il n’avait rien perdu de sa dignité naturelle, il a conservé jusqu’au moment où il sentait le plus vivement la colère de Dieu, le privilège de fils, et à cause de cela il lui a crié, Abba.
Rm 8.15 Car vous n’avez point reçu un Esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu l’Esprit d’adoption, par lequel nous crions Abba Père.
Ga 4.6 Et parce que vous êtes enfants, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos coeurs, criant Abba, Père.
Bible de Genève. Ed. 1644, 1669 et 1707.